À vous, qui de passage par les hasardeux méandres de la grande toile, posez vos yeux curieux sur nos peintures, nous souhaitons transmettre nos salutations artistiques.
Prenez votre temps, laissez-vous aller à la rêverie et, si le cœur vous en dit…
Adressez-nous quelques mots.
Ne faut-il pas que la peinture serve à autre chose qu’à la peinture ?...

Wir grüßen Sie ,

die auf Ihrem Weg durchs Netz zu uns gelangt sind und laden Sie ein,

einen neugierigen Blick auf unsere Werke zu werfen.
Nehmen Sie sich Zeit und teilen unsere Träumereien.

Vielleicht richten sie auch ein paar Worte an uns.

Sollte das Malen nicht auch etwas anderem dienen, als der Malerei?

www.artcryl.eu

Elle m’enchante, vous dis-je...
« Christ In » met du bleu dans nos âmes, du bleu voyage, du bleu rêverie, du bleu tendresse…
Je n’ai jamais compris comment, mais ses toiles engendrent presque toujours des échanges oniriques.
Et les anges sont au fait du temps que je passe les yeux perdus dans son imaginaire.
J’aime ces instants de solitude…
Mais serais-je le seul ?
Suis-je vraiment seul ?…

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Ce jour-là comme tant et tant, où mon âme vaquait au vent
Arrive apocalyptique, une vision féerique
Une rousse mordorée, cinq, six blondes épuisées
Un calva puis un Picon, et deux, trois verres de bourbon ;
Un ti-punch auparavant, juste pour la rage de dents
Et du whiskey pour finir et aussi pour te dire que…

Sur quelques notes de musique, quelque peu éthyliques
Je scribouille en parabole, deux trois mots éthanol
Deux trois notes éthyliques, sur un air de musique
C, Am, F et G, je sens poindre le sol…

Texte extrait de la chanson « Quelques mots éthyliques »
Paroles Olier B… Musique F. Conreaux

"Tous droits réservés"
SACEM

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Ce tableau sorti tel un feu d’artifice d’un immense laisser-aller de Christ In, vient de trouver sa place dans notre maisonnée ornée de couleurs.
Et si je parle de « laisser-aller », c’est que cette toile végéta durant de longs mois dans les entrailles de notre atelier. Mais il faut du temps et de la patience pour faire éclore les plus belles roses et il faudra bien se faire à l’idée que les roses ne durent qu’un temps.
Mais pour l’heure, nous nous enivrons du doux parfum de ce camaïeu malicieux.

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Nous avons tous notre vague.
Nous la souhaitons en son sommet, tout comme nous redoutons son creux.
En marin, nous pavoisons à la surfer et appréhendons la scélérate.
En terrien, nous jouissons de sa beauté éclatante au rocher et nous effrayons de sa puissance dévastatrice.
La mienne me conduit de bas en haut au gré du temps qui passe,
mais quoiqu’il arrive, elle me fait rêver et je l’aime…
Puisqu’elle est mienne.

Olier B...

Collection privée / Privatsammlung / Wiesbaden (D)

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Je n'ai jamais vraiment su comment expliquer mon ressenti lorsque mes yeux se posaient longuement sur ce grand triptyque qui orna de nombreuses années les murs de notre demeure.
Quel que soit l’instant de la journée, il était impossible de ne pas le croiser du regard, et souvent, je m’y perdais comme l’on peut admirer une forêt fabuleuse et chatoyante derrière la vitre d’une fenêtre située en hauteur. Assis sur les marches de l’escalier en bois, la tête au creux des mains, j’ai longuement apprécié le parfum de ses couleurs.

Olier B...

Collection privée / Privatsammlung / Frankfurt am Main (D)

L’inhumanité fait son bonhomme de chemin au sein de l’humanité.
On en arrive même à se faire violence juste pour vivre,
et à utiliser la violence pour survivre.

Mais elle n’est pas que physique.

Morale ou immorale, elle s’insinue par tous les pores de notre peau.
Politique, policière, religieuse, familiale…
Elle suinte de tous côtés et son nettoyage doit être permanent.

Peindre peut paraître comme étant un moyen d’expulser, par moment,
ce trop-plein de dégoût.
La peinture est une algarade interne et intime, dans laquelle j’aime me perdre.
Mais ici, ni vainqueur, ni vaincu.
Juste la satisfaction d’un voyage, d’une exploration,
et le miel édénique d’un calme endogène après la tourmente.

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Connaissez vous le bruit du silence ?

C’est peut être ca.

Regard troublant... Troublante vision d'Olier B...

Que n’avons-nous passé de temps, entre amis,
à rêver devant ce triptyque diapré ?…
Chacun racontant son voyage intime lorsque la malice de nos regards nous pousse à devoir poser des mots pour exprimer un ressenti.
À chacune de ces fois, je jeu fut beau, et l’instant magique.

Christ In donne à rêver, vous dis-je.

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Parce qu’il faut bien mettre des mots dans cette jungle où semble primer ce que l’on a, sur ce que nous sommes, voici une peinture de Christ In qui me conduit dans une selve imaginaire.

J’y retrouve la dualité d’une enfance cherchant à embarquer sur l’immense fleuve de la vie, ne sachant quelle rive choisir.

Mais ça n’est que mon impression, ma joie et mon délire.

J’entends d’ici, le rire bienveillant de Christ In... ;-)

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Automne 2008. J’embarquais pour un tour du monde à la voile. Une envie d’éloignement et de voyage. Je larguais les amarres, solitaire, pour me plonger dans une marée anonyme. Mais au fil des semaines, je fus médusé de croiser sur mon bord, une bande de « grands malades ». Tous plus mystérieusement lointain, et pourtant si proche.

Dès lors, nous fîmes route vers le même objectif. Boucler un tour du monde. Mais à l’heure de revenir à bon port, il nous fut impossible de mettre un terme à nos aventures communes, et nous décidâmes, en forbans oniriques, de perdurer en écumant les mers et océans alentour. Nous prîmes même possession d’une île perdue pour y construire un autre monde. Le nôtre.

C’est de ce caillou caché dans l’océan de nos rêves que nous partons pour de fabuleux voyages maritimes.

Je vous salue amis et compagnons de cap. Le grand délire n’est pas fini, et cette toile je vous dédie.

Collection privée / Privatsammlung / Wiesbaden (D)

Dans cette folle remontée de l’atlantique, nous touchions au but. Laissant sur bâbord Cape Code et ses brumes, il nous fallait rejoindre Boston. Un peu de répit et de confort nous était offert, voguant bon plein vers la terre qui semblait nous aspirer. Les lumières naturelles jouaient de nuances entre un bleu pur et le voile de ouate blanchâtre. Les îles, devant nous, s’écartèrent enfin et nous dûmes veiller dans notre approche à prendre garde aux centaines d’embarcations croisées.

Regardez, je rêve encore…

Collection privée / Privatsammlung / Wiesbaden (D)

Cette toile fut torturée à souhait. À moins que ce ne soit moi.
La première couche de fond fut étalée à la main, et le racloir vint offrir quelques reliefs surprenants. Ensuite, l’utilisation du pistolet pulvérisateur et de masques plus ou moins savamment posés m’engagèrent dans un jeu de superposition de couches de couleurs. Je dirais entre 15 et 30 couches, mais vraiment, je ne compte pas…
Je ne compte jamais. Je fais.

Olier B…

Par choix, Christ In ne communique pas (ou très peu) sur ses tableaux.
Elle ne les nomme pas, ni ne leur donne de sens (bien qu’ils en aient). Cette volonté émane de l’envie de laisser votre imagination faire son chemin.
La totale liberté des yeux qui se posent sur ses toiles.
Le ressenti lui importe bien plus que l’explication. Ni timide ni taciturne, elle jubilera et se nourrira de vos réflexions, de vos émotions comme de vos commentaires.

Soyez libre.

Collection privée / Privatsammlung / Frankfurt am Main (D)

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Réalisation faite au racloir et pistolet pulvérisateur, en utilisant une technique de masques découpés.

D'autres tableaux de Christ In à découvrir en cliquant ici

« Il veillait les feux qui guident les navires
Il entretenait la lumière, qui jamais ne doit s’éteindre
Il guettait la mer du haut de sa tour infernale…
Mais à l’heure de l’électronique, on l’a remplacé par une machine…   

Merveille électronique,
Qui sait compter de zéro jusqu’à un.
Pour un peu…   Elle tendrait la main. »

Texte de Louis COZAN extrait de la chanson "Gardien de phare"
"Tous droits réservés"

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Retrouvez, également un texte incisif et explicatif  de nos phares sur notre site internet :

www.artcryl.eu

Un embarquement tout aussi imprévu qu'amical m'attendait à Lorient (Bretagne Sud). Nous étions à la fin du printemps 2009. Un temps magnifique, une lumière et des couleurs d’une intensité rare. Quelques jours de navigation improvisée entre amis. À mesure que le continent s’éloignait dans sa découpe parfaite de relief, les vents nous poussaient vers le voile brumeux de chaleur qui nous masquait l’archipel. Un océan de couleurs chamarrées me remplit le cœur et l’âme et me conduisit à la drôle d’idée de peindre une toile uniquement en blanc et noir, comme pour éterniser en moi le nuancier imaginaire.

Eine unverhoffte Segeltour in der südlichen Betragne bei strahlendem Wetter,
blendendem Licht und wahnsinnig intensiven
Farben haben in mir den Wunsch geweckt,
in schwarz und weiß zu malen um diese Lichter- und Farbenpracht
innerlich zu verewigen.

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Une toile faite au racloir et au pistolet pulvérisateur. Comme toujours, je ne savais où j’allais, mais cette irrésistible envie de ne créer qu’en deux teintes. Je ne justifierais pas plus ce qu’il y a sur la toile, j’ai fini mon « boulot », à vous de rêver en faisant le votre.

Olier B…

Dieses Bild ist mit Spachtel und Kompressor entstanden.
Wie so oft war mir unklar, wohin die Reise geht,
aber ich wollte mich auf zwei Farben beschränken und mit
ihnen die Lichter und Farben der südlichen Bretagne wiedergeben.

La création artistique peut nous mettre sur le séant de nos jours.
J’en connaissais une certaine vision expansive, auditive, exaltée et poétique que nous fit Léo Ferré, et à qui je n’ai même pas honte de piquer ce titre.

Je veux vous parler, ici, de peinture bien qu’ayant de mon arc, bandé bien d’autres formes d’arts qui me permirent de manger certains jours et de bien vivre, certaines heures.

Peindre n’est rien d’autre qu’un moyen d’expression. Cela ne me semble devoir être qu’un besoin, une tempête intérieure et incoercible qui conduit dans les méandres d’une exploration profonde de ce que nous avons de plus viscéral, avant d’éclater à la lumière des regards extérieurs.
Mais ici comme partout, comment exister sans être vu ?

Devrions-nous nous satisfaire de galeristes-proxénètes à l’olfaction saturée de formules mathématiquement monétaires, pour peu que nous ayons franchi leurs barrières de suppliques en nous montrant à poils, culs blancs, et fournissant le bon cursus ?
Faudrait-il donner primauté à l’art scolairement prémâché, ainsi qu’a sa drabe descendance exponentielle ?
Bien que concevant la fonctionnalité d’un apprentissage essentiel dans toutes formes d’arts, j’en déplore la meurtrière fabrique de techniciens savamment reproducteurs.
Ne pourrions-nous errer, solitaires, mais heureux, sur les chemins de notre propre exploration, nous enrichissant de nos découvertes, nos rencontres, nos faiblesses, nos doutes, notre rage et notre connerie ?!…
La fiabilité d’un artiste devrait-elle se décliner uniquement en numéraire, à l’heure où l’on façonne du « Fast Art » pour des yeux qui n’appréhendent même plus le grain d’une toile qu’au travers d’une fade lucarne.
Nul besoin de tout gober. Juste prendre le temps de s’arrêter et s’émouvoir devant une œuvre parce qu’elle nous a fait vibrer un instant.
Le pourquoi nous appartient...
Au diable ceux qui prétendent savoir !
 
Nous sommes encore humains !

...Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.
Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes.
Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique.
Beethoven était sourd.
Il fallut quêter pour enterrer Béla Bartok.
Rutebeuf avait faim.
Villon volait pour manger.

Tout le monde s'en fout...

L'Art n'est pas un bureau d'anthropométrie !